Floraison d'autolouanges...en partage


Laissez résonner en vous ces louanges ... et picorer à votre guise les phrases qui vous touchent ... elles peuvent devenir un mantra ou un antidote et puis, qui sait, aurez-vous envie d'écrire vos propres autolouanges...


Envie d'être initié.e à l'autolouange, rejoignez-moi pour une journée d'initiation... 


Les autolouanges s'écrivent le plus souvent à partir d'un support : cartes d'un jeu, collage, objet, tableau, musique, un élément de nature. 


Autolouange écrite à partir d'une carte du jeu de cartes d''autolouange créé par Marie Milis. D'un coté une image, de l'autre une phrase.

 

 

Je suis jardin d’Eden luxuriant
Haute-couturière de mes oripeaux, je m’en fais des robes de princesse, des costumes de Marsupilami fantasque, des couronnes de louanges
Je suis cascade vivifiante
Karcher d’amour guérissant
Je pulvérise toutes les noirceurs de mon cœur
Je rallume le brasier de mes pulsations créatrices et amoureuses
Bouche voluptueuse, je proclame le début des festivités
Fidèle aux étincelles de mon cœur, j’orchestre le feu d’artifice de ma vie. 

 

 

 

Voici 4 autolouanges écrites par 4 personnes différentes à partir de la même carte. 

 

Un exemple de la richesse du monde intérieur de chacun.e et comment l'autolouange peut la révéler. 

Je suis Gecko, Gecko Colorado !
Je suis surprise, ô combien étonnante…
Là où personne ne m’attend, je déploie haut mes couleurs
Je suis né du paradis des fleurs, j’en porte le souvenir du parfum subtil
Je vais le nez au vent, je m’enracine dans le bleu du ciel, je prends appui sur les nuages
Je suis sérénité d’un jour d’été, calme et errance de la pensée
Je suis regard large au-delà des portes et des fenêtres de fer forgé.
Je suis curiosité insatiable de nouvelles découvertes
Je suis frontière entre les mondes, je passe de l’un à l’autre sans jamais me lasser
Je mélange les genres, je cultive la diversité
J’entremêle… j’harmonise les différences en des arabesques inédites…
Isabelle
Discrète, insolite, j’apparais et puis je disparais.
Surgissant de nulle part, je suis clin d’oeil de Dieu, éclair de malice, étincelle de foi.
J’accomplis ma mission, mon infinitésimale part dans le mystère inouï de la danse du vivant.
Ma furtive présence est cadeau d’Amour pur et rappelle à l’oubli que nous venons de là. 
Marie

Vive comme l’éclair
Agile comme le vent
J’échappe à toutes les prisons
Je franchis toutes les murailles infranchissables
J’ai le sang froid et n’ai peur de rien
Qu’on me coupe la queue
Et je renais de mes cendres
Comme le serpent, je mue
Je suis experte en art de la transformation
Millénaire, je suis préhistorique
Je viens de la nuit des temps
Par mon incessant renouvellement, pourtant éternellement jeune
Je suis immobilité de l’éternité
Chronos n’a pas de prise sur moi
Je suspends le temps
Je suis le kairos de chaque instant
Je me fonds dans le paysage
Magicienne, je suis passée maitre dans l’art de la disparition
Déesse, je rayonne de splendeur
Ma langue est volubile
Fée, mon langage est poésie et bonté
Par mes mots, je redonne noblesse et droiture
Regard à 360°, je perçois l’imperceptible
Sorcière, je jette des sors de métamorphose. 
Capucine 
Je suis capitulation
Je suis rage de ne pouvoir saisir
Je suis échec de la saisie
J’accumule les filets, les essais, 
Je suis rage des mots malvenus, mal tombés, 
Je suis main vide
Paume ouverte, remplie de néant…
Je suis saveur d’échec acceptée
Douceur de la fin du combat
Je suis sourire de rémission, d’abandon
Soulagement 
Je reconnais que la proie est libre
Je suis sa liberté d’être nulle part
Je suis immensité de la victoire 
Le oui au départ, 
A la non-saisie
A la main vide
Je suis don de paume ouverte 
Expansion du cœur 
Joie de ne rien saisir
 Florence


Je suis masque de bonheur
Fausse pétillance du regard
Sourire forcé
J’ai mis mon nez de clown pour faire comme si
Comme si j’étais amusement innocent et enfantin
Comme si je n’étais que bulles pétillantes de bonheur
Je suis pantin attiré par la lumière
Animal grégaire, je ne peux résister à suivre le troupeau
Je m’engouffre dans les promesses de joies
Je suis aveuglée par la lumière trop vive des enseignes aguicheuses
Je me fais dévorer par les illusions trompeuses
 
Je suis clown métamorphoseur
Je croque la foule des perdus de ce monde aux pleines dents de mon sourire
Dans mes entrailles, je les enveloppe un à un de ma joie guérisseuse
Je digère et métabolise toutes les désillusions et les blessures
Et dans un grand éclat de rire, je recrache à la                                                                                                                   vie les nouveaux enchanteurs
                                                                                                            D’un monde à réinventer